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[QUOTE]Originally posted by mena7: [QB] Scholar Cheikh Anta Diop had scientifically proven that the Ancient Egyptian civilization was Black African. [IMG]http://www.melanindvds.com/images/cheikantadiop.jpg[/IMG] Scholar Cheikh Anta Diop [IMG]http://www.raceandhistory.com/Historians/images/CheikhAntaDiop.gif[/IMG] Scholar Cheikh Anta Diop [IMG]http://i1.ytimg.com/vi/WQRWeDeKE3c/hqdefault.jpg[/IMG] scholar Cheikh Anta Diop [IMG]http://i1.ytimg.com/vi/BA7bR73oOyI/hqdefault.jpg[/IMG] Scholar Cheikh Anta Diop https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheikh_Anta_Diop Cheikh Anta Diop (né le 29 décembre 1923 à Thieytou - mort le 7 février 1986 à Dakar) est un historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais. Il a mis l'accent sur l'apport de l'Afrique et en particulier de l'Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales. Ses thèses restent aujourd'hui contestées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique1,2,3. Si une grande partie de ses thèses, en particulier au sujet de l'Égypte antique, sont considérées comme dépourvues de fondements solides, Cheikh Anta Diop a toutefois eu un indéniable rôle de visionnaire en ce qui concerne la place de l'Afrique dans l'histoire. Sa vision peut en effet être interprétée comme une anticipation des découvertes archéologiques majeures des années 2000 sur le continent africain que ce soit Kerma ou, beaucoup plus ancien, Blombos L'Égypte comme une civilisation négro-africaine L'égyptologie « afrocentrée » est un domaine de recherche initié par Cheikh Anta Diop, où l'on étudie la civilisation de l'Égypte ancienne en partant du postulat qu'elle est une civilisation négro-africaine. En effet, selon Diop, la civilisation égyptienne serait une civilisation « nègre ». Par ses habitants Auteurs anciens Diop rapporte que selon Hérodote, Aristote, Strabon et Diodore de Sicile - qui furent tous des témoins oculaires des Égyptiens anciens à l'époque où ceux-ci vivaient encore, contrairement aux égyptologues depuis Champollion jusqu'à nos jours qui n'ont pu, tout au plus, qu'étudier des momies égyptiennes - les Égyptiens avaient la peau « noire et les cheveux crépus »31. Il signale également l'opinion du comte de Volney32, pour qui les Coptes « ont le visage bouffi, l'œil gonflé, le nez écrasé, la lèvre grosse ; en un mot, un vrai visage de Mulâtre. J'étais [c'est évidemment Volney qui parle à la 1re personne] tenté de l'attribuer au climat, lorsque ayant été visiter le Sphinx, son aspect me donna le mot de l'énigme. En voyant cette tête caractérisée Nègre dans tous ses traits [il s'agit bien sûr de la tête du Sphinx, tête qui est à l'effigie d'un pharaon de l'Ancien Empire], je me rappelai ce passage remarquable d'Hérodote, où il dit : Pour moi, j'estime que les Colches sont une colonie des Égyptiens, parce que, comme eux, ils ont la peau noire et les cheveux crépus : c'est-à-dire que les anciens Égyptiens étaient de vrais Nègres de l'espèce de tous les naturels d'Afrique ; et dès lors, on explique comment leur sang, allié depuis plusieurs siècles à celui des Romains et des Grecs, a dû perdre l'intensité de sa première couleur, en conservant cependant l'empreinte de son moule originel. ». D'autres auteurs, comme Mubabinge Bilolo, reprendront et développeront cet argument. La plupart des égyptologues occidentaux[Lesquels ?] contestent cette thèse en se basant sur les milliers de représentations humaines figurant dans les tombes ou les temples d'époque pharaonique : lorsque les Égyptiens y font figurer d'autres peuples, comme les Syriens, les Libyens, ils leur donnent d'autres traits et d'autres vêtements (les Syriens portent la barbe et une robe, par exemple). Or ils ont maintes fois représenté les Noirs du Soudan, le pays de Kouch, avec des traits africains et une peau noire, alors qu'ils se représentaient eux-mêmes avec une peau claire et des traits proches de ceux des Égyptiens modernes. Kemet Article détaillé : Kemet. Selon Cheikh Anta Diop, par l'expression Kemet, les Égyptiens se seraient désignés dans leur propre langue comme un peuple de « Nègres »33. À l'appui de sa thèse, il invoque une graphie « insolite34 » de km.t montrant un homme et une femme assis, graphie traduite par « les Égyptiens », mais que l'égyptologue afrocentrique Alain Anselin traduit comme « une collectivité d'hommes et de femmes noirs35 ». On n'en connaît qu'une seule occurrence36, dans un texte littéraire du Moyen Empire. En égyptien ancien, Kemet s'écrit avec comme racine le mot km, « noir », dont Diop pense qu'il est à l'origine étymologique de « la racine biblique kam ». Pour lui, les traditions juive et arabe classent généralement l'Égypte comme un des pays de Noirs37. En outre, selon Diop, le morphème km a proliféré dans de nombreuses langues négro-africaines où il a conservé le même sens de « noir, être noir » ; notamment dans sa langue maternelle, le wolof, où khem signifie « noir, charbonner par excès de cuisson », ou en pulaar, où kembu signifie « charbon ». Selon la plupart des égyptologues occidentaux, si l'Égypte était appelée le « pays noir » à l'époque pharaonique, c'était par référence à la couleur de la terre[réf. nécessaire], fertile car irriguée par le Nil, qui se différenciait du désert environnant, de couleur sable ou jaune. Tests de mélanine Selon Cheikh Anta Diop, les procédés égyptiens de momification ne détruisent pas l'épiderme au point de rendre impraticables les différents tests de la mélanine permettant de connaître leur pigmentation. Au contraire, eu égard à la fiabilité de tels tests, il s'étonne qu'ils n'aient pas été généralisés sur les momies disponibles. Sur des échantillons de peau de momie égyptienne « prélevés au laboratoire d'anthropologie physique du musée de l'Homme à Paris », Cheikh Anta Diop a réalisé des coupes minces, dont l'observation microscopique à la lumière ultraviolette lui fait « classer indubitablement les anciens Égyptiens parmi les Noirs »38. Par sa langue L'argument linguistique de Diop comporte deux volets39. D'une part, il essaie de prouver que l'égyptien ancien n'appartient pas à la famille afroasiatique40. D'autre part, il tente d'établir positivement la parenté génétique de l'égyptien ancien avec les langues négro-africaines contemporaines41. Ainsi, d'après Diop et Obenga, les langues négro-africaines contemporaines et l'égyptien ancien ont un ancêtre linguistique commun, dont la matrice théorique (ou « ancêtre commun prédialectal ») aurait été reconstituée par Obenga, qui l'a baptisée « négro-égyptien ». La langue maternelle de Cheikh Anta Diop est le wolof, et il apprend l'égyptien ancien lors de ses études d'égyptologie, ce qui, selon Diop, lui aurait permis de voir concrètement qu'il y avait des similitudes entre les deux langues42. Il a donc tenté de vérifier si ces similitudes étaient fortuites, empruntées ou filiales. Diop observe une « loi de correspondance » entre n en égyptien et l en wolof. Il observe également que, en présence d'un morphème ayant une structure nd en égyptien, on rencontre généralement un morphème équivalent en wolof de structure ld. Le spécialiste de la linguistique historique Ferdinand de Saussure a établi que ce type de correspondances régulières n'est presque jamais fortuit en linguistique, et que cela a force de « loi » phonologique, dite sound law43. Pour Diop, la structure consonantique du mot égyptien (nd) est la même que celle du mot wolof (ld), sachant que souvent les voyelles ne sont pas graphiées en égyptien, même si elles sont prononcées. Cela veut dire, selon lui, que, là où l'on note a pour l'égyptien, il est possible de rencontrer une toute autre voyelle dans le morphème wolof équivalent. Dans ce cas la correspondance ne serait approximative qu'en apparence, car c'est la phonétisation (la prononciation) de l'égyptien selon les règles de prononciation sémitiques qui serait erronée. Bien entendu, une telle loi ne se déduit pas de deux ou trois exemples, elle suppose l'établissement de séries lexicales exhaustives, comme on en trouve dans les ouvrages dédiés de Diop44. La méthodologie de comparaison de Diop est rejetée par des linguistes modernes, comme Russell Schuh45. Par la culture spirituelle Cosmogonie[modifier le code] Selon Cheikh Anta Diop46, la comparaison des cosmogonies égyptiennes avec les cosmogonies africaines contemporaines (Dogon, Ashanti, Agni, Yoruba47, etc.) montre une similitude radicale qui témoigne selon lui d'une commune parenté culturelle. Il avance une similitude du Dieu-Serpent dogon et du Dieu-Serpent égyptien, ou encore celle du Dieu-Chacal dogon incestueux et du Dieu-Chacal égyptien incestueux. L'auteur invoque également les isomorphies Noun/Nommo, Amon/Ama ; de même que la similitude des fêtes des semailles et autres pratiques cultuelles agraire ou cycliques. Totémisme Le totem est généralement un animal considéré comme une incarnation de l'ancêtre primordial d'un clan. À ce titre, ledit animal (ou parfois un végétal) fait l'objet de tabous qui déterminent des attitudes cultuelles spécifiques au clan, qu'on désigne par le terme de totémisme. Selon Diop48, cette institution et les pratiques cultuelles afférentes sont attestées en Égypte tout comme dans les autres cultures « négro-africaines ». Circoncision et excision Selon Diop49, les Égyptiens pratiquaient la circoncision dès la période prédynastique. Se fondant sur un témoignage d'Hérodote dans Euterpe, il pense que cette institution se serait diffusée aux populations sémitiques depuis l'Égypte. Elle est attestée dans d'autres cultures « négro-africaines », notamment chez les Dogons où elle est le pendant de l'excision. Ainsi, pour Diop, circoncision et excision sont des institutions duelles de sexuation sociale ; celles-ci résulteraient des mythes cosmogoniques de l'androgynie originelle de la vie, en particulier de l'humanité (il cite l'exemple de l'androgynie d'Amon-Râ). L'excision demeure pratiquée en Égypte moderne (elle fut même combattue récemment par Suzanne Moubarak) Par sa sociologie Royauté sacrée Selon Josep Cervello Autuori, la royauté égyptienne emporte une dimension sacerdotale comme ailleurs en Afrique noire50. Mais, selon Diop51, un trait encore plus singulier commun aux souverains traditionnels africains consiste en « la mise à mort rituelle du roi »52. Cette pratique serait attestée, notamment chez les Yorouba, Haoussa, Dagomba, Tchambas, Djoukons, Igara, Songhoy, Shillouks. Selon Diop, les Égyptiens auraient également pratiqué le régicide rituel, qui serait devenu progressivement symbolique, à travers la fête-Sed, un rite de revitalisation de la royauté53. Matriarcat Pour Diop54, le matriarcat est au fondement de l'organisation sociale « négro-africaine ». Aussi serait-il attesté comme tel en Égypte ancienne : aussi bien à travers le matronymat que par la distribution matrilinéaire des pouvoirs publics. Stratification sociale Selon Diop55, la société égyptienne ancienne était structurée hiérarchiquement de la même façon que les autres sociétés « négro-africaines » anciennes. Du bas de l'échelle socioprofessionnelle en montant, la stratification sociale se composerait de : paysans, ouvriers spécialisés, appelés « castes » ailleurs en Afrique noire, guerriers, prêtres, fonctionnaires, Roi sacré, appelé « Pharaon » en égyptologie. Par sa culture matérielle Les plus vieux ustensiles et techniques de chasse, pêche, agriculture attestés en Égypte sont similaires à ceux connus dans les autres régions de l'Afrique. De même que les différentes coiffures et leurs significations, les cannes et sceptres royaux[réf. nécessaire]. Les travaux d'Aboubacry Moussa Lam sont particulièrement décisifs pour ce champ de la recherche ouvert par Diop. L'ensemble des différents types d'arguments que les afrocentristes invoquent mobilise diverses disciplines scientifiques, et constitue d'après eux un « faisceau de preuves », c'est-à-dire un système argumentaire global, ayant sa propre cohérence interne qui l'établit comme un paradigme épistémologique autonome. Toutefois, la préoccupation de Diop consiste moins à innover en matière d'historiographie de l'Afrique, qu'à connaître profondément l'histoire de l'Afrique en vue d'en tirer les enseignements utiles pour agir efficacement sur son avenir. Il ne s'agit pas davantage de s'enorgueillir puérilement de quelque passé glorieux, mais de bien connaître d'où l'on vient pour mieux comprendre où l'on va. D'où sa remarquable prospective politique dans Les fondements culturels, techniques et industriels d'un futur État fédéral d'Afrique noire (Présence africaine, 1960) ; et son implication concrète dans la compétition politique au Sénégal, son pays natal. [/QB][/QUOTE]
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